mardi 29 mars 2011

F1

Après avoir rien branlé en Australie pendant un an, il était temps de faire des trucs « qui font rêver ou qu'on fait qu'une fois et qui sont cool ». Et Melbourne, c'est plutôt pas mal niveau events en tous genres : sport, concerts, festivals et bien sûr....le Grand Prix de Formule 1. Le Qantas Australian Grand Prix 2011 pour être précis. Naming et la moitié des grand prix dans des pays genre Qatar et Bahrein, la F1 est donc un sport populaire.

Pour continuer dans l'esprit populaire, l'entrée de base est à 100$ le jour de la course (oui, parce qu'on peut venir dès jeudi pour les essais et payer moins). Globalement je trouve les loisirs et events chers en Australie, et ce Grand Prix en est la preuve. 100$ pour l'entrée et tu te démerdes pour trouver une place autour du circuit, pas de siège, pas de cadeau, nada, keud. Bon, maintenant que mon esprit rapace a parlé, je peux continuer ce post en paix.



Une fois passé l'entrée et la fouille en carton du sac (j'aurais pu foutre un AK-47 dedans que ce serait pareil), on a accès à une grande zone autour du circuit, dans Albert Park, qui est situé juste au sud de Melbourne-centre. 


On peut accéder à moult stands de merchandising, de bouffe et de boisson, des animations, des expositions de différents types de voiture de course (formule 5000, vieilles voitures, Porsche, Renault...) ou pas (Audi et Jaguar exposent quelques berlines) et bien sûr, à divers spots pour voir plus ou moins bien le circuit. 



Bref l'atmosphère générale est à la course, aux mécaniques, à la vitesse, ce qui donne une ambiance plutôt sympa, surtout lorsque le temps est ensoleillé comme ce fut le cas en ce dimanche. Bon, tout est à peu près payant, même le programme de l'event à 5$. Ça sent la dépense et le fric à plein nez. Fallait me demander, j'aurais pu vous monter une petite panoplie Ferrari pour une petite 500aine de dollars.


Formule 5000 : la F1 pour enfants

Quelques courses de différents types de voiture sont au programme de la journée en attendant la course principale, celle de Formule 1, à 17h. 1H30 avant le départ, on a droit à une parade des pilotes de F1 sur des vieilles automobiles (avec le nom du pilote sur la plaque d'immatriculation, ca aide) qui font un tour de circuit, histoire qu'on voie leur tête et qu'on puisse faire coucou à Schumacher. Au passage, petit hommage :


Info supplémentaire : la bière est vendue sur place, donc oui, on peut se mettre une mine sous le soleil en matant des voitures faire vroooom. Parce que oui, la F1 est bruyante, hyper bruyante même.


J'ai regretté de ne pas avoir de earplugs (protection pour les oreilles) car je passais mon temps à me boucher les oreilles. Lors du départ, où le flot de voitures met un certain temps à disparaître, le bruit était particulièrement monstrueux. Maintenant, je fais la différence entre une voiture de course et une Formule 1. La première fait vroom, la F1 fait VROOM. Et, je ne vous apprendrai rien en ajoutant qu'elles vont très très vite.


Les mauvaises langues diraient que la F1, c'est rester stoïque pendant 58 tours à observer des voitures passer une demi-seconde devant nous, et que c'est pas très intéressant. Ils ont plutôt raison sur le premier point. Etant au même spot tout le temps pendant la course, on voit régulièrement la même scène en priant pour qu'il y ait un dépassement (j'étais au niveau du premier virage après le départ), cas qui engendre des « whoouu » et applaudissements. Autrement, c'est effectivement 58 tours à voir 22 (de moins en moins au fil de la course, forcément) véhicules, qui suivent la même trajectoire, à vaguement la même vitesse. On avait bien un écran géant devant nous, mais comme il était en partie caché par la barrière, ce fut difficile de suivre le déroulement  de la course. Si comme moi, vous ne savez pas quel pilote appartient à quelle écurie, cela devient rapidement incompréhensible. Il y a bien un speaker qui parle presque constamment et rend très bien compte de la situation, mais forcément quand une F1 passe devant, il ne faut pas espérer entendre quelque chose d'autre. Et quand y'a des pilotes branlos qui font de la merde et se retrouvent un demi-circuit derrière, et ben y'a à peu près des voitures qui passent tout le temps.

 

Cela dit, l'attente de voir un dépassement, couplé au charisme des véhicules et à l'excitation de voir un premier Grand prix, rendent l'expérience pas chiante du tout m'ont personnellement suffit pour apprécier la course. J'étais surtout de ne pas pouvoir suivre le fil des événements et le classement en direct correctement.

Juste après la fin de la course, les barrières séparant le public du circuit sont entrouvertes et on peut aller sur le circuit, chose que j'ai trouvé carrément cool et surprenante. Mais la pauvre ouverture laissée devant notre zone conduit à un embouteillage humain pendant que certains tentent de prendre la voie rapide.



Le temps pour accéder à la piste et de braver la foule est trop long, et je n'ai donc pas pu voir le podium et le champagne éjaculatoire de Vettel.C'est sur un concert (j'allais dire gratuit, mais non, j'ai payé 100$ j'oubliais) de « The Living End » (groupe connu?) que la journée se termine, via une scène montée non loin du circuit dans Albert Park.

J'applaudis au passage l'organisation de la ville de Melbourne qui a foutu des trams en quasi-continu (j'avais l'impression que y'en avait toutes les 10 secondes!) avec plein de personnel, ce qui a rendu le site facilement accessible. Je remercie moins l'organisation du grand prix pour la queue aux boissons et le programme payant. Cela dit, pas de problème de foule oppressante : plein de gens mais sans grosse marée humaine à traverser pour voir le circuit. Et puis Albert Park, entre son lac et sa vue sur Melbourne City, est un site carrément magnifique.
Au final, la F1 à Melbourne, je valide, mais je pose un bémol (car j'aime poser des bémols) sur le prix d'entrée, qui est bien trop élevé. Allez hoplà, c'est l'heure des photos.


Star déchue à moitié prix 


1979, c'est pas que l'année du Racing, c'est aussi celle de Jean-Pierre Jabouille


Merci de prévenir




Représente




mardi 22 mars 2011

Useless travel post #05

1) L'Australie étant un pays de gens sains dans des corps sains, vous pouvez déposer vos seringues usagées dans la boîte jaune prévue à cet effet. Trouvable dans quasiment 100% des toilettes publiques.


(Tout comme le PQ, et ca c'est pas du luxe).

2) Puis faut qu'on m'explique comment on sauve des surfeurs avec des canapés de grand-mère.




Great Chinese Road

Pour changer de la routine boulot/attendre le bombardement de la Libye/observer le refroidissement des réacteurs de Fukushima (et je remercie les directs de lemonde.fr pour pimenter ma vie d'apprenti horticulteur), [J'ai écrit çà avant que ca pète en Libye et avant que je réalise qu'on a plus internet à l'hostel !!!] j'ai décidé de suivre le groupe de l'hostel qui va faire un one-day-trip sur la fameuse Great Ocean Road, qui longe l'océan sur la côte Sud, à partir de (près de) Melbourne. Le groupe a décidé de réserver un tour car il était moins cher le samedi. Dans un prospectus en chinois. Ok, pourquoi pas...avec un guide chinese speaking. Ok, çà on me l'avait pas dit quand j'ai donné l'argent. Mais bon qu'importe, si c'est juste pour ne pas comprendre quand il expliquera l'histoire de la Great Ocean Road... (que je devine assez facilement : y'a un grand océan, on a fait une route, hoplà geiss emballé c'est pesé)


Donc, le samedi c'est parti pour une journée de folie en tour organisé (oui c'est pas l'esprit backpacker je sais), levé à 5h du mat (youpi), moi et sept azn girls (3 taiwanaises et  2 coreennes 2 hongkongaises). Touit en mode pimp, et oué.


Un tour organisé où il s'agit de voir une route, çà veut dire qu'il faut faire de la route. Le déroulement est du coup assez basique : plein de bus, stop de quelques dizaines de minutes, plein de bus, stop, etc... Les différents arrêts m'ont rappelé pourquoi le jeune moyen n'aime pas les tours organisés : on descend tous du bus en même tempsn, on contemple le même paysage packé au milieu de dizaines (voir centaines) de personnes mitraillant la même scène (et ralentissant ta progression parce qu'ils mettent 3 heures à poser devant leur rocher/mer/arbre), suivant le même itinéraire, au même moment. J'ai même droit à mon sticker pour qu'on me perde pas.


Je ne m'attendais pas à être perdu seul dans la wildlife genre west coast, mais là c'est carrément too much de voir débarquer des dizaines de bus en même temps. C'est du tourisme à l'état pur, ce que je conçois si on est avec amis/famille, mais ce n'est clairement pas un truc que je ferai seul en tour organisé car j'en cherche encore l'intérêt...

  

les pancartes qui nous laissent croire que l'Australie c'est un peu foufou

Malgré cela, il faut avouer que la route est plutôt magnifique. Elle se trace tout au long d'un océan bleu, qui claque sa mère même quand il n'y a pas de soleil. Elle est sinueuse ce qui peut provoquer plus de maux de transport, mais en même temps, les nombreux virages apportent une certaine variété au paysage.. C'est beaucoup moins ennuyant que de longer une côte en ligne droite. Au final, j'étais agréablement surpris (moi qui suis le premier à râler quand il s'agit de voir des paysages), mais cela vaudrait carrément plus le coup de prendre une voiture et de la parcourir avec des potes, de s'arrêter quand on veut, et autant de temps qu'on veut en sifflant des bières.


Et puis, j'ai enfin vu un putain de koala sur le chemin.


Oué, c'est ca l'Australie.


mercredi 9 mars 2011

Pop Music #02 : lyrics take over control

Voilà le nouveau tube d'Afrojack. C'est une musique club assez simple que j'aime plutôt bien. Le vocal est un plutôt cheesy (comme à chaque fois qu'un bon producteur club veut faire un tube radio avec un vocal de teup), mais il est présent juste ce qu'il faut, et les reprises des montées partent sur un beat electro très entraînant avec un son aigu, qui constitue le point fort du titre.


Afrojack - Take Over Control (Extended Mix)

Le problème, c'est qu'à la radio, toute la journée, c'est la version Radio Mix qui passe en boucle. Normal me direz-vous...sauf que cette foutue version est non seulement plus courte (comme il se doit, ok) mais est également pourrie par des vocaux continus! Seule la première montée est suivi du fameux passage electro "nu". Lorsque ce passage revient, il est couvert par le vocal de la chanteuse (on en aurait vraiment pu s'en passer, tant ce vocal peut être qualifié, au mieux, de "sympathique"). Et même jusqu'à ce moment, on a droit à un flux continu de chant, et de "ohohoh"...


Afrojack - Take Over Control (Official Radio Mix)

Mon coup de gueule est envers cette loi sous-entendue qui suppute qu'un titre sans vocal déplaira à tout le monde et est  donc trop risqué pour entrer en rotation sur des stations généralistes, et donc ne plaira pas à un maximum de monde, et donc fera moins vendre le single. Les marketeux ont peut-être raison financièrement parlant, mais c'est ennuyant d'écouter des titres qu'on aime bien pourries par des vocaux (un peu comme cette manie de faire des mash-up parce que le titre initial est juste un instrumental), surtout quand ils sont moyens.
Ayant écouté la version radio d'Afrojack en premier, j'ai écrit ce pavé juste pour dire que ce nouveau titre est moins nul que ce que je pensais, et que au passage, j'en ai ras le bol du diktat des lyrics. Et le premier qui me dit que c'est que du bruit si y'a pas de chant en 2011, je l'envoie rapidement écouter çà pour le punir.


dimanche 6 mars 2011

There's nothing healthy about a tan...

...mais quand même, quand on est en Australie, aller à la plage c'est la moindre des choses.



Brighton Beach, dans la banlieue de Melbourne (dont on voit les buildings au fond)


Pour situer, c'est le point rouge (dans la région la plus froid de l'Australie sans doute, en ne comptant pas cette foutue Tasmanie, que j'ai d'ailleurs volontairement cisaillé en son milieu).


Une serviette normale à gauche, ma serviette à droite. N'y voyez aucun symbole sexuel dans cette différence de taille.


J'imagine que le "helmet recommended" n'est pas pour aller dans l'eau.



C'est histoire de montrer que l'été n'est pas encore fini, et de ma la péter, parce que la plage, c'est quand même bien cool. L'eau était glaciale par contre!

FYI, le titre du post vient de là, la pub passe également sur la télé australienne.

samedi 5 mars 2011

Useless travel post #03

Le seigneur des anneaux, c'est mignon mais vendre des costards, c'est beaucoup plus cool :


En jeu vidéo, on parle toujours des marchés américains, japonais et européens mais les chiffres de l'Australie sont-ils comptés quelque part? La 3DS sort à 350 AUD le 31 mars au pays des serpents mortels. C'est à peu près le prix français (Oui, je sais, y'a marqué 250 mais c'est valable lorsqu'on échange une ancienne DS avec).

Food Court

J'ai découvert en 2005, lors de mon passage chez un certain Régis N. (tel que ce fut écrit sur ses ciseaux confisqués, private joke) à Stockholm, le concept du "food court". J'étais très impressionné à l'époque et me suis dit "sacré sudéois, ils sont fort malins". En fait, en voyageant un peu, j'ai réalisé que c'est plutôt la France qui n'utilise pas ce système. Du moins, pas à ma connaissance et je serai heureux qu'on me montre le contraire. (Ah si je me souviens qu'il y en a un tout moche et cher au Caroussel du Louvre).

Donc le food court, c'est simplement un endroit, généralement dans les centre commerciaux, où il y a un ensemble de tables entourés par plusieurs fast-food/snacks différents. Divers styles sont toujours représentés, du MacDo au japonais, du kebab au bar à jus...bref il y en a souvent pour tous les goûts. C'est même souvent difficile de se décider quand on a tant de variété devant soi. Et fini les sorties "on va bouffer où?", chacun peut faire son choix et tous les amis peuvent se retrouver à festoyer dans la joie et la bonne humeur. Voilà, c'est pas bien compliqué. Il y en a peut-être en France, mais comme il y a moins de grands centre commerciaux, c'est moins flagrant. En tout cas, l'Australie en possède vraiment dans chaque Mall, même lorsqu'il est petit.



Food Court du Knox City shopping mall, dans le Victoria, Australie.


Les meilleurs fast-food sont de la partie.


Craquage forcément...


Yeah...c'est le colonel qui le dit.


Touitou Robuchon #03

Plat du soir :

 +  +

 + =


tada! patates à la crème, with chicken, oignons and bread. (et la lettuce, parce que faut rester healthy hein)

mardi 1 mars 2011

Touitou Robuchon #02

Le plat du jour :


+


+


=

 

Pas si mauvais que çà, malgré la saucisse micro-ondes !

C'est sûr que çà fait un peu tiep quand  certains s'éclatent au steak de kangourou (Good for you, c'est écrit sur l'emballage)