mardi 15 février 2011

iDTGV

En ce 14 février j'ai vécu une expérience unique : j'ai pris le iDTGV. Je me suis toujours demandé quelle était la différence entre cet obscur TGV qui part à des horaires moisis (15h aujourd'hui) et le TGV normal. La différence c'est que le iDTGV, c'est un peu la fête du slip.

Première chose, on peut imprimer ses billets en ligne ce qui génère un dispositif particulier sur le quai. Il faut en effet passer derrières des barrières (enfin les trucs déroulés là, pas des portes de prison non plus) en présentant son billet au préalable pour qu'ils puissent le vérifier au pointeur infrarouge. On sent déjà qu'on va entrer dans un truc particulier, comme si on était dans un sas pour nous faire la transition vers une expérience autre. Le train est divisé en wagons « zen » pour les gens en mode asocial, mais surtout en wagons « zap » dont la couleur est annoncée via son slogan merveilleux : « bienvenue en convivialité ».


La SNCF, c'est top hippie.

Cette idée m'a été confirmée deux minutes après grâce au message d'accueil du personnel, une véritable incitation au bonheur avec des phrases telles que « adoptez la zen attitude » ou encore « n'oubliez pas de saluer votre voisin si ce n'est déjà fait ». Peace quoi. And Love aussi : aujourd'hui c'est la Saint-Valentin et les passagers peuvent écrire des messages d'amour qui seront lu pendant le trajet, comme nous l'explique ceux qui font l'animation :


Sympa, d'autant plus que des gens ont joué le jeu pour écrire des messages. Mais personne ne s'est pointé à la voiture-bar pour les écouter à l'heure dite. Je soupçonne ce fail d'être du à une mauvaise communication : à cause de ces rabat-joie des wagons ZEN, les annonces ne peuvent être multipliées dans les loudspeakers. Mais tout est bien qui finit bien, certaines personnes ayant communiqué leur numéro de place ont eu droit à une sérénade personnalisée dans leur wagon ! On voit que la SNCF veut nous faire préférer le train...et d'autres trucs plus chelous sans doute aussi.

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